Ce travail à été réalisé pour l’exposition collective « Parcs et pics à l’Espiadet » en collaboration avec le Parc National des Pyrénées. Ce projet est une façon d’évoquer la forêt de Payolle à côté de la carière de marbre de l’Espiadet. J’ai été frappé par les nombreux troncs morts et les branches quand je suis monté. Pour moi, c’était le résultat d’un catastrophe naturelle, dans l’historique de la carrière, cette foret adjancente était utilisée pour fabriquer des outils, des moyens de transport pour les blocs de marbres. Je me suis alors demandé comment réagirions nous si il s’agissait de corps humains au lieu de branches. Dans mes recherches, l’embaumement est un moyen pour permettre le passage vers l’au-delà mais aussi de conserver et de prévenir la décomposition naturelle. Je choisis la momification avec un tissu de coton pour garder la forme du tronc et créer une relique mortuaire, un témoignage du passé. Ce travail est encore in situ, en place depuis des mois, l’embaumement à évolué, les tanins du bois, les organismes miscropiques ou la météo laissent les traces de leur passage. Au loin dans le paysage, le travail fait tache, comme un bug de texture où la neige aurai oublié de fondre, invitant ainsi le spectateur à l’interrogation et à la marche.