L’œuvre Embaumement permet de garder en mémoire la forme d’un arbre mort comme un témoin des effets du changement climatique sur les forêts, avec ici particulièrement l’invasion des scolytes, consécutive aux sécheresses
répétées dans le bois de Subercarrère, dit « bois de Lourdes ».
Embaumé grâce à du tissus en coton et de la colle végétale, l’arbre a bénéficié des gestes de soin normalement destinés aux êtres humains.
Provenant de ce bois, l’arbre embaumé revient à son lieu de naissance telle une relique. Un « objet », témoin du passé, que l’on souhaite précieusement conserver et protéger jusqu’à sa décomposition naturelle.