Pendant sa résidence à Guran, dans la vallée du Luchonais, l'artiste a intégré des moments de baignade et des promenades dans les Pyrénées de son quotidien. Ses inquiétudes concernant le manque d'eau à venir ont influencé ses recherches axées sur la mise en mémoire d’élèments naturels. Pour ce faire, l’artiste capture des formes sculpturales en versant de la cire blanche et liquide qui se fige au contact de l'eau du ruisseau étudié. L'installation des cires dans un espace dédié demeure soumise aux caprices du temps, évoluant, se détériorant en fonction de la température et des aléas de son transport.